Zimbabwe
Depuis plusieurs années maintenant, le Zimbabwe manifeste ses ambitions de réduire au maximum ses exportations de platine brut. Avec la nouvelle raffinerie qui devrait voir le jour dans les prochains mois, le pays s’achemine vers la réalisation de cet objectif.
Il faudra attendre 2018 pour voir la nouvelle raffinerie de platine prendre ses quartiers au Zimbabwe. Le projet, qui coûtera 200 millions de dollars, est supporté par l’entreprise australienne Kelltech Ltd et le gouvernement zimbabwéen, a annoncé ce mercredi le ministre zimbabwéen des mines, Walter Chidhakwa.
Les partenaires estiment la réalisation des travaux sur une période de 18 à 24 mois grâce à une “nouvelle technologie qui permettra de réduire les coûts et la durée de construction”, a indiqué le ministre.
Toujours sous le poids de la crise des années 2000 et affaibli par la sécheresse qui ravage les cultures, le Zimbabwe cherche une voie de sortie dans le secteur minier. En effet, en transformant sur place le platine dont il est le troisième producteur mondial derrière l’Afrique du Sud et la Russie, le pays entend apporter de la valeur ajoutée à ses exportations.
Plusieurs fois, le gouvernement zimbabwéen avait exhorté les compagnies minières à se doter d’une raffinerie pour fondre sur place le platine, utilisé dans l’automobile et la joaillerie. Ces appels étant restés lettre morte, les autorités ont imposé en janvier 2016, une taxe d’exportation de 15 % pour encourager à la transformation locale. La mesure sera finalement levée en juillet de la même année.
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